lundi 17 juin 2013

# Numéro un.

Paysage grisâtre & pluie battante. Nuages si contenants que le contenu s'en déverse à n'en plus contenir. Faux espoir. Cela ne cessera. Il ne faut pas. Un point de vue où l'horizon ne vous semble qu'insignifiant à l'égard de la faible perception sensorielle humaine; où dès lors que l'univers se trouble, le reflet des étendues nous apparaît comme un monde parallèle, une seconde sphère, une multitude d'assemblages de microparticules capables de se déconcerter pour cause du moindre grain de sable venant troubler la surface de deux mondes, la séparation de deux ères aux idéaux assez peu analogues. 

Au diable maussades & hargneux, insipides et grincheux, les belles larmes de notre si lunatique Ciel n'ont jamais achevé quelconque malheureux pâtissant,. Cette chaleur tenace surgira bien assez vite dans notre quotidien miséreux, alors soit, il est tout à fait plausible de supporter une insignifiante (& franchement si faible..) déferlante d'eau fraîche, n'est-il pas..?


E.J.S { Mad Hatter }.

dimanche 16 juin 2013

Conscience inconsciente ...?!

« Inconscient. Naïf. Médiocre. Faible.
Ce n’est pas une prédiction, mais un fait.
Je te haïrais jusqu’à l’achèvement de mon dernier soupir.
Je veux que tu disparaisses de mon existence, que tu partes sans te retourner et que tu ne reviennes jamais. Ta seule présence me répugne.. »



Il est faible. Trop faible. Il est naïf. Mais le comble, c’est qu’il a peur. Incapable d’agir selon ses propres moyens existentiels. Il l’a même laissé filer sous ses yeux. Il aurait pu la (cette personne) retenir, libérer de son âme ce qui le tourmente depuis des jours, des mois.. Peine perdue. Il l’a regardé, visage pâle, lèvres tremblantes, cœur battant, gorge sèche, s’est étonné lui-même des mots quelconques qu’elle pu avoir prononcés à son égard, uniques depuis plus d’une année et ainsi, l’a laissée repartir tranquillement en cette matinée affligeante. 




Quelle ironie.. La cherchant du regard tout le jour, lors chacun de ses instants d’absence, de solitude, parmi cette foule d’esprits misérablement insignifiants ; la poursuivant toute la nuit, lors de chacun de ses songes cauchemardesques, terrifiants. Sans succès. Il aura beau la pourchasser, à en perdre haleine et espoir, ses forces ne lui suffiront que trop peu en ce monde repoussant. Dans les rares moments où le Ciel a bien voulu, pris de pitié, lui accorder quelconque maigre éventualité, il ne peut que se cacher afin qu’elle ne puisse l’apercevoir. Il la regarde au loin, tristement, entourée d’autrui, elle est heureuse, elle ne s’en rend pas compte et ça ne l’attriste que plus. Elle peut compter sur eux, il le sait, c’est certain. Il n’a plus qu’à la laisser dans ses rares bonheurs insouciants, pour ne pas la troubler, et repart tel qu’il fut venu. Faible. Tourmenté. Honteux. Mais. Avec un semblant de sourire dans l’âme. 




« Qu’importe. Je le ferais payer. Je ne veux plus de lui. Je le maudirais, encore, toujours plus. D’une faiblesse à en perdre les mots. Il ne se rend pas compte. Il tombera de haut. La prise de conscience n’en sera que plus intéressante..»






E.J.S { Mad Hatter }.