mardi 2 décembre 2014

#17 Sans intérêt.

Y a les murs qui crient ton nom.
Dans le souffle glacial de l'hiver.
Gémissants, ils protestent. Ça m'rend amer.

Y a les murs qui crient ton nom.
Et je ne peux rien y faire.

Ils s'écrasent contre moi, dans un infini sans fond.
Mais non. J'continue, j'erre.
Sans but, sans frères.
J'tourne en rond.

Y a les murs qui crient ton nom.
Qu'ils me foutent sous Terre !

J'y serais mieux, j'trouverais peut-être..
Des compagnons ?
Un père, une mère.
Nan, c'est con.
À quoi cela sert..

Un peu de profond.
Viens, n'faisons qu'un avec l'air.

E.J.S { Mad Hatter }.

vendredi 7 novembre 2014

#16 Sans intérêt.

Vois. Le vois-tu ? La vivacité avenante des mes ailes. 
Un frisson, une feuille les frôlant, elles frémissent. 
La sensibilité profonde de leurs sens n'a d'égal que leur saine profondeur.

Envolage. Battement. 
Fastidieux désir trouves-tu ? 
Un, puis deux. Je te vois. 
Encore, toujours. Mais hautement. 
Sans hautain mais de hauteur. 
Une hauteur infranchissable à l'être non éternel que tu es.

Moi, je plane, je parcours. 
C'est le vent vaniteux qui plane dans mes mèches de cheveux. 
Ç'en est tout un Monde que parcours mon regard. 
Il en embrase un univers infini, que toi n'est en mesure de feindre.

Toi, être finalement fini. 
Alors vois. Le vois-tu ? Je vole. 
Avec l'envie vivace d'une vie déviante.
 Mon être est volage. Toi, seul ton esprit le demeure.

Ne vacie pas. C'est en embrasant la nature qu'elle m'en a offert ses ailes. 
Embrase là. Non pas d'un élément qui ne t'appartient pas. 
Mais de toi. De tout ce que tu possède purement.

Perçois toute la pureté sempiternelle que possède ta possession perceptible. 
Tu verras. Encore mieux que tu ne vois, petit être. 
Aspire à l'aspiration que t'offre cette nature. 
Et un jour, tu voleras.

Délivre lui ton âme.
 Elle t'offrira le Monde.

E.J.S { Mad Hatter }.


vendredi 10 octobre 2014

Analyse humaine. #2

Vous me l'avez enlevée.
Vous et vos convenances à la con. 

Je ne suis plus qu'errant.
Dans ces bâtiments exigüs et vides.
Dont on a vite fait le tour.
Dont le lassement est tellement preste.

Baisse les yeux, tu la vaux pas, et tu la vaudras jamais.
Chaque jour, à chaque fois que ça me reprenait, j'la regardais.
Si tu savais comme ça m'suffisait.
Elle est forte elle, vois-tu ?
Alors tes regards faussements provocateurs, tu t'les gardes.
Et tes mots de travers illusionnaires, ouvre-la même pas. 
T'façon, elle les balayeras d'un geste.
Vous lui êtes tant insignifiants. 
L'est pas comme moi, t'vois ? 
Elle, ne te crains pas. 
Et vous vaux tous, fourbes.

Au début, j'te dis pas.
Son absence, elle se f'sait tellement ressentir.
Chaque minute, d'chaque heure.
D'chaque foutue journée passée entre ces murs.

Mais je suis diablement égoïste, j'la voulais pour moi.
Mais non, elle n'est à personne.
Elle vogue, vole, et s'envole. 
Elle est Libérté. Elle est tout. 

Et j'la regrette éternellement. 

Ils ne t'aiment pas ? 
Mais qu'importe. 
Sont riens, juste le décor.
Je t'aimerais pour deux, trois, cent, mille.

E.J.S { Mad Hatter }.


mercredi 1 octobre 2014

#15 Sans intérêt.

Douce âme meurtrie et trépassée, 

Passez cette eau glacée sur votre beau visage. Que l'air terrestre vienne effleurer votre corps assoupi, et la chaleur brûlante de notre astre vienne vous bercer !

La nature est vôtre. Le cycle humain détestable dont vous êtes prise a marqué son sceau sur cette fine peau. Mais il est bien vain de croire à une funeste éternité charnelle. 

Échappez-vous. Et venez en bras, que le souffle qu'est le mien vienne alors effleurer votre cou tendu. Fermez les yeux. La capacité lacrymale humaine demeurera toujours sous-estimée. Amour, vous pouvez tirer le rideau sur moi, d'un attrait théâtral comme il en est concevable, mais je n'y bougerais point. J'y serais, encore, et par delà notre Dévastée, celle que l'on nomme Mort.

E.J.S { Mad Hatter }.

#14 Sans intérêt.

Cette salle froide, vide dans l'âme, déchirante.
 Le son du silence, pire que tout, à glacer le sang.
Toujours le même malaise, mal être.
Une odeur funèbre.

Tremblements, pas de peur, pas de froid.
D'angoisses subconscientes peut être.
Bien que le sens même de ces mots demeurent flous.
Psychique qui en résulte physique.
Si, je veux grandir, un peu, pas.trop, mais un peu tout de même.
Je ne sais pas, je ne peux l'expliquer.
 Ce truc physique en résulte.
J'suis dans le trouble.
Esprit et corporel.

Mes mots sont encore au fond de la gorge quand la porte se referme.
Je suis incapable de correctement m'expliquer oralement.
On ne m'a pas appris à m'exprimer clairement.
Moi, j'ai toujours transposé dans les mots.

Enfin bon, je ne sais plus.. je ne sais pas ce que je suis censé savoir meme.
Mon reflet est le plus dur à affronter chaque nouveau levé du jour.
 Et avant de soutenir le regard d'autrui, je dois tout d'abord me confronté au mien.
 Un moi que je ne connais pas.

Je suis dans le vide.

Un jour, j'imploserais.

E.J.S { Mad Hatter }.

mercredi 10 septembre 2014

Douce attraction.

Éclatante magnificence, résonnez en un souffle tendre !
Brillez, sombrez, brisez-vous et demeurez.
C'est votre âme que je transcende, crevez à pourfendre.
Une brise puis envolée..
Ne refusez rien des fées.

J'étouffe, je meurs, je respire votre entité entière.
Elle me prend, me marque. Barrière ?
Trop futile, morsures.
Fils marionnettistes, puissiez-vous me guidez à juste allure ?

Fastidieux, trop peu pour un blizzard virant automnale.
Senteur fleurie, extasiez-moi.
Du nuageux, votre regard et ces fils de soie.
Sommeillerez-vous en dernier râle ?

La Lune, la voilà !
De par la Mer, notre belle, voguons à elle de par ses humeurs,
Complémentaires à l'une, lunatiquement lunaires.
Puis atteignons notre prestigieux Ciel,
Ventons ses éclaircies,
Que ses inspirations se consument en notre prochain éclat.

Votre image en résulte parsemée de blancs.
Bien que lumière restante, soufflez encore, plongez en cette douce attraction.
Boum ! Est-il nécessaire en cet absolu de justifier d'un puit sans fond ?

Méprenez-vous encore, trop de soit-disant..



E.J.S { Mad Hatter }.

#13 Sans intérêt.

Moi, Prince d'un Monde Déchu, 
J'en viens aux mots humains.

Que la finalité allègre de mes perceptions préconçues, 
Ce que vous dénoncez "sentiments", 
Vous parviennent de par l'écho allégorique 
Qui rejoint l'abjecte engendrement de cette fichtre civilisation indéfectible.

Avant que la folie raisonnante de mon être ne m'élève à des sommets présomptueux, 
Je vous le demande, et en conjure les cieux, 
Belle avidité insignifiante quand on en conçoit mon ordre inconvenant.

Je ne parjurerais les dires qui reposent sur mon impérissable éternité,
Que dans l'entité abstraite illusionnée de votre étreinte charnelle.

J'en conviens lentement à émettre mon irrévocable soupir, 
Touchant à la fin apathique du substitut de ma conscience.

Sombrez à mes côtés.

E.J.S { Mad Hatter }.

Analyse humaine. #1

Comment puis-je ? Vos actes m'ont permis de réaliser une chose. Non, des tas, en faite. Elles n'ont fait que transparaître par delà votre attitude en ces derniers jours passés dans cet autre Monde. J'en suis encore étourdi, ébahi par tant de dévoilement inattendu, qu'il en faudrait établir toute une dissertation..

Premier point. Vous tentez de cacher votre sensibilité avec une contenance elle-même très fragile, un comportement mondain et des manières futiles. Vous êtes perdu dans tout cela. Votre dite personnalité est difficile à percevoir, dans le cas où c'est une incertitude pour vous-même. Toute cette frivolité vous mène imperceptiblement à une perte proche.

Second point. Votre beauté m'est transparut quand votre faiblesse s'est dévoilée, à l'état brut, à l'état pur, du véritable comme on en fait plus. Elle m'a sublimé. Pourtant de simples larmes.. mais tant de magnificence y transparaissait qu'il me fut inconcevable d'y demeurer insensible.


Dernier point. Les entrailles de votre être ne cessent tellement de se contenir que lors d'un possible craquellement vous imploserez. Purement. Votre nature n'étant pas en convenance avec une éprenance naturelle du lugubre, vous finirez en cendres, à l'égard, en silence.


E.J.S { Mad Hatter }.

mardi 5 août 2014

Baudelaire.

Baudelaire. Prodigieusement doué pour souffrance et solitude.
Baudelaire et son existence tourmentée. 
Oscillant entre Spleen, noire mélancolie.
Et Ideal, monde inaccessible où règnent beauté & harmonie.
Rajouté à une déchirante passion.


LE GOUT DU NEANT.

« Morne esprit, autrefois amoureux de la lutte,
L'Espoir, dont l'éperon attisait ton ardeur,
Ne veut plus t'enfourcher ! Couche-toi sans pudeur,
Vieux cheval dont le pied à chaque obstacle butte.
Résigne-toi, mon cœur ; dors ton sommeil de brute.
Esprit vaincu, fourbu ! Pour toi, vieux maraudeur,
L'amour n'a plus de goût, non plus que la dispute ;
Adieu donc, chants du cuivre et soupirs de la flûte !
Plaisirs, ne tentez plus un coeur sombre et boudeur !
Le Printemps adorable a perdu son odeur !
Et le Temps m'engloutit minute par minute,
Comme la neige immense un corps pris de roideur ;
Je contemple d'en haut le globe en sa rondeur
Et je n'y cherche plus l'abri d'une cahute.
Avalanche, veux-tu m'emporter dans ta chute ? »


L'HORLOGE.

« Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible ;
Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.
Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !
Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.
Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! »


LES AVEUGLES.

« Contemple-les, mon âme ; ils sont vraiment affreux !
Pareils aux mannequins, vaguement ridicules ;
Terribles, singuliers comme les somnambules,
Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux.
Leurs yeux, d'où la divine étincelle est partie,
Comme s'ils regardaient au loin, restent levés
Au ciel ; on ne les voit jamais vers les pavés
Pencher rêveusement leur tête appesantie.
Ils traversent ainsi le noir illimité,
Ce frère du silence éternel. Ô cité !
Pendant qu'autour de nous tu chantes, ris et beugles,
Eprise du plaisir jusqu'à l'atrocité,
Vois, je me traîne aussi ! mais, plus qu'eux hébété,
Je dis : Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles ? »


LES CHATS.

« Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.
Amis de la science et de la volupté,
Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres ;
L’Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté.
Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin ;
Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques
Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques. »


BAUDELAIRE, Lettre à Ancelle, 18 février 1866 : 

" Faut-il vous dire à vous, qui n el'avez pas plus deviné que les autres, que dans ce livre atroce, j'ai mis tout mon coeur, toute ma tendresse, toute ma religion (travestie), toute ma haine ? Il est vrai que j'écrirai le contraire, que je jurerai mes grands dieux que c'est un livre d'art pur, de singerie, de jonglerie, et je mentirai comme un arracheur de dents. "

FLEURS DU MAL.

vendredi 13 juin 2014

Rosa, rosae..

Versatile et inégale, fantasque rose, 
Vos épines acérées me sont douloureuses, 
Bien autant que vos formes foliacées, tendres.

Et par delà les dires de ma faible prose, 
Je songerais à refleter votre beauté sinueuse, 
Minimisant les ruses de vos très chers méandres. 

La douceur de vos pétales, sur lesquels se dépose
La frèle rosée matinale, ne paraît qu'insoucieuse;
Cycle éternel fataliste, excluant à pourfendre. 

Vos racines masquées, sombrées d'ecchymoses 
Dérobées à la vue des brouissailles herbeuses
Prouvent vos assemblances, un feu caché sous cendre.

En ce qui concerne vos prétendus névroses, 
Ce n'est que la lune apparut que vous tombez réveuse
A l'inverse de vos égaux, se fermant sans comprendre.

Ma féérie vous possède comme son overdose.
L'essence de votre arôme, tellement ténébreuse
M'attire attractivement, ne cessant de m'éprendre.   

C'est pour votre noblesse, cher joyau, que je compose,
Car parvenir à charmer des foules des plus rugueuses
Est bien de votre essor, mérite de se répandre. 

(en suspend.)

E.J.S { Mad Hatter }.



dimanche 8 juin 2014

#12 Sans intérêt.

« Je vous offre la vérité affublée du masque plaisant de l'illusion. »


Lever de rideau. 
Double jeu au commencement de son art suprême. 
Vous regardez ma comédie. 
En son nom, il y a du tragique, du comique, du pathétique. 
Analyse de gestuelle, observation du jeu, écoute des dires. 

Si je viens à bafouiller, c'est que mon jeu en est troublé, 
que vous êtes parvenu à me désarçonner. 
Acteurs ou spectateurs. 
Agir ou subir. Décidez-vous. 

De toute façon, je ne suis qu'un personnage. 
Incarnation et paroles destituées de réels sentiments. 
Mon rôle, c'est de vous aimer. 
Si je n'y arrive pas, c'est le scénario. 
Si je feins d'y parvenir, ce n'est pas réel. 
Je ne suis rien sans vous. 

Mais ici, le maître, c'est moi.

E.J.S { Mad Hatter }.

#11 Sans intérêt.

Pile, ou face ?
 Roulette russe ? 
Poker ? Blackjack ?
De quoi t'as peur ? 
De perdre ? 
Mais quoi ? 
On ne possède rien. 
On est vide et perdu. 
À quoi bon ?

Jouons, misons. 
Tout n'est que superflu. 
Puis Rien se laisse désirer. 
Alors, n'y songe plus. 
Ils ne valent guère.

Lance ta pièce. 
Pose ta carte. 
Tends l'jeton. 
Vas-y.

 Mise ton être, ta vie, tes sentiments. 
Ils ne sont que pauvres substituts. 
Ils t'font que souffrir, d'amour, de haine. 
Pourquoi t'hésites ? 
Regarde, mise tes souvenirs aussi. 
Tu t'sentiras plus léger.


Envoles-toi. Dépasse-les. 
T'auras plus mal, j'te le promets. 
J'ferais disparaître tes hantises dépendantes. 
Vas-y. Vole. Plus haut. 
J't'emmenerais au ciel. 
C'est si beau là-bas, crois moi. 
Ne tremble plus. 

Je suis là.

E.J.S { Mad Hatter }.

jeudi 8 mai 2014

Contradictory love.

Ma douce idylle inaccessible, je vous aime avec la même intensité et la même passion que vous m'êtes détestable.

C'est vertigineux et éblouissant. Vous donnez le tournis, tant par l'inconsciente tendresse de vos mots que par votre désir subjectif de prendre les gens de haut, voulu ou non. Mais vous vous affirmez tellement insensible derrière vos remparts que les rêves qui me bercent se brisent en mille éclats, à mesure les heures s'écoulent.

Vous êtes d'une beauté qui m'a embaumé dès vos premiers dires hésitants. Je sais que ce n'est pas vous qui flencherez en premier, ce qui conforte le fait que vous demeurerez éternellement plus pour moi que je ne le serais jamais à votre égard. Je suis consciente de cette faiblesse des plus rabaissante, mais je n'en ai que faire.. 

       .. car au moins, pour vous dévoiler l'amour que je vous porte, je me dévoilerais à nu. Je n'aurais pas de regrets. Au moment.. où vous prendrez pitié.



E.J.S {Mad Hatter}.

dimanche 27 avril 2014

Love Drug.

Chère euphorie amoureuse,

Tourne dans ma tête. Donne moi le vertige. J'veux ton euphorie. Y a que toi qui peut m'procurer telles sensations. C'est une pure folie.
 Une extasie semblable à celle procurée par le sexe et la drogue. Les inutilités qui s'en procurent à forte dose, adorant le clamer haut et fort auprès d'Autrui, se confortent dans leur rôle d'inutilité, de la médiocrité à l'état brut.

Si seulement tu n'étais pas éphémère, le Monde n'en serait pas autrement. Tu n'es que temporaire, et c'est bien ton seul défaut. Hélas, le plus important. Tss, tu n'veux pas changer un peu ? Fais de notre faiblesse une puissance infinie. Ça nous rendrait tellement moins misérables.. franchement regarde nous.. tu nous as vu ?

On est rien sans toi, que dalle. J'ai beau m'égarer, mes propos demeurent lucides. Y a que toi qui nous permet de nous évader, on veut juste oublier nous. Quand t'es présente, on a le sentiment de vaincre le Monde. C'est ça l'esprit humain my dear.
Alors aie pitié putain. On finira par tous crever t'façon. Autant que ça s'fasse par extasie.


         Allez.. À la revoyure.

E.J.S { Mad Hatter }.

#10 Sans intérêt.

Vas-y, cries. 
Déploie tout, friend. 
Inspire, sens la puissance s'influer en toi, 
sens la s'écouler dans tes veines, 
écoute les battements de ton cœur 
et réalise cette force existanciellement humaine. 

Ça vient doucement. 
Puis relâche tout. 
C'est bon. 
Tu peux planer, 
un sourire indescriptible aux lèvres, 
le regard dans le vide. 

Librement. 
Exprime ta foutue jouissance comme si c'était du sexe. 
Exprime ta putain de béatitude comme si c'était de la drogue. 
Flotte sur ton nuage, observe les oiseaux. 
Tu peux même cracher sur les inutilités d'en bas. 
Le Monde t'appartient. 
Aucune frontière. 
Dépasse les toutes. 

T'es enfin toi.

E.J.S { Mad Hatter }.

vendredi 4 avril 2014

#9 Sans intérêt.

Tu m'fais planer. 
J'en rêve. 
J'en crève. 
Mon désiré. 
Qui de toute ère. 
Demeure amer. 
Et convoité.

À l'heure des rêves. 
Il est aimé. 
Puis insensé. 
Levée fut trêve. 
De bas en haut. 
Puis de travers. 
Prône toi bien fier. 
Contrôle les mots.


Ami de l'air. 
Tu es fardeau. 
Pour l'avant-faux. 
De la grande guerre. 
Par millénaires. 
De cet assaut. 
Mal confronté. 
Peu acculé. 
Sors tes arceaux. 
Combattons, frère.

E.J.S { Mad Hatter }.

samedi 29 mars 2014

Foudre.

Mon regard s'aventurait furtivement parmi cette foule apathique et nonchalante. Un coup d’œil fugace, presque fuyant ces prolétaires. Mais vous, dear friend, vous faisiez tâche. Je reformule, Autrui n'était qu'insignifiance, car vous, vous étiez seule lueur de magnificence. Là est ma justification, je me défends par cela. C'est plus que de l'attirance, entre charme et fascination. Jusqu'à n'en plus finir, mon appétit demeurera. Peut-être du désir, un convoitise inaccessible ? Une avidité telle que j'en deviendrais immodéré.. Vous m'avez redonné ardeur de vie par la seule survenance de votre présence, de l'existence de votre entité enchanteresse. Vous êtes mon coup de foudre.


E.J.S { Mad Hatter }.

mercredi 19 mars 2014

#8 Sans intérêt.

Cruauté perfide et insensibilité scrupuleusement démontrée.
Il s'agit ici bas d'acharnement pur et simple.
Un désir de pouvoir tel qu'il n'en demeure plus d'Humanité en ces esprits terrifiants.
Exiger une soumission absolue de sa progéniture est ahurissant, ainsi qu'horrifiant.
Le stade de l'incompréhension est depuis bien longtemps achevé.
Il en résulte à ce jour variations de tremblements apeurés,
non sans oublier rancœur telle, que vengeance est faiblissante.
Aïe mes yeux..

Je ne baisserais pas les bras et parviendrais à vous révéler au grand jour.

E.J.S { Mad Hatter }.

vendredi 7 mars 2014

#7 Sans intérêt.

Je suis terrifié envers ceux qui me sont inconnus; 
détestable avec ceux que je méprise ; 
sarcastique sur ceux que me sont indifférents; 
mais très égoïste avec ceux que j'affectionne. 

Je ne suis possessif qu'envers ceux que j'Aime.. 
Et prêt à mille moyens pour les garder à mes côtés. 
Quitte à me faire détester.

E.J.S { Mad Hatter }.

Résonance insaisissable.

Ma petite pianiste,

Vous m'avez fait redécouvrir l'art sublime et intense qu'est la musique, sous le tendre mouvement de votre fin doigté. Il effleurait avec tant de légèreté les touches fragiles de votre piano blanc qu'il en restituait un son des plus harmonieux. Mon esprit a parut voyagé à travers milles contrées, en ce laps de temps où je percevais votre douce mélodie; un lointain si beau que mon être semblait en oublier de respirer. Seuls deux de mes sens humains demeuraient à l’affût, ouïe & vue. En plein songe, il me fut difficile d'en ressortir aussitôt. Mon trouble subsiste quant à votre morceau.

Vous l'ignorez peut-être, cependant, cet instant, aussi délicat fut-il, me révéla une parcelle de votre sensibilité. Votre beauté d'âme me transparut, et me transperça. Je sommerais intérieurement d'avoir possibilité d'immerger à nouveau parmi vos notes de musique. Je me suis épris de votre talent musical. J'en rêvasserais encore bien longtemps. Je vous remercie de m'avoir permis de m’abandonner à votre songe, votre douce illusion, ce mirage improbable auquel vous êtes seule virtuose.. !

Ne vous sous-estimez pas de trop, vous êtes merveilleuse, possédant merveilles. Ainsi, je vous conte la tendre affection et attachement que j'aie à votre égard. Chère petite pianiste espiègle, je vous aime.


E.J.S { Mad Hatter }.

#6 Sans intérêt.

Non, je ne veux pas tu n'appartiennes qu'à moi seul. 
Ce auquel j'aspire, c'est que tu aies besoin de moi.. 
Un peu. Beaucoup. Suffisamment. 
De l’égocentrisme amoureux. 
Voilà ce qu'il en est. 

Et quand bien même cela pourrait réellement arriver, 
car oui, je ne suis pas totalement rêveur, 
serait-ce alors toujours aussi féerique, 
toute magie s'étant envolée.. ?

E.J.S { Mad Hatter }.

jeudi 20 février 2014

#5 Sans intérêt.

Vos sautes d'humeur commencent sérieusement à me donner le tournis.

Cessez donc de vous cacher à travers ces esquisses minables et ces regards pathétiques. 
Se fondre parmi Véritable et Mensonger en feignant la non-fragilité est une attitude imbécile digne des plus superficiels. 
Alors stoppez ce jeu mesquin, il vous perdra, et vous fera perdre.


Votre lunatisme me tue.

E.J.S { Mad Hatter }.

#4 Sans intérêt.

Mon adoré(e). Mon adorable. Soyons nuages.

Mon étoile que tu es.. 
Tu illumines mes nuits. 
Nuits, car seul là est l'instant où ma véritable personnalité se révèle. 
Tu es brillance, concurrence de l'Astre du Jour, tant éblouissante.

Lorsque je suis perdu, je lève les yeux, et te cherche parmi cette multitude. 
Je te trouve, puis en souris. Toi, tu ne me vois pas. 
Tu es déjà loin au moment où ma faible perception visuelle humaine se pose sur toi. 
Tu demeure déjà à des années lumières de ma personne..


Alors, je repars. J'ai pu te voir. 
C'est tout ce qui importe. 
Et ainsi fut. Ainsi sera. 
Au delà de l'infini de l'existence, je te regarderais de loin.

E.J.S { Mad Hatter }.

#3 Sans intérêt.

Aïe.

Aïe ? Dites-vous ?
Onomatopée exprimant la douleur et l'incompréhension de cette douleur. 
L'étonnement d'un coup qui survient sans qu'on s'y attende. 
Coup qui nous fait tomber de haut, nous blessant. 
Expression vive. 
Parfois entraînant larmes, sang, douleur et blessures. 

Vous le vouliez ? Vous l'avez. 
Est-ce donc tant demandé en vos esprits dégradés.. ? 
Simplicité est de rigueur. Clé de toute complication.


E.J.S { Mad Hatter }.

#2 Sans intérêt.

Entre Insensible et Pitoyable.. 
Qui aurait bien pu penser que l'Amour vous rendrait si misérable aux yeux du Ciel.. ? 
Déception est de rigueur à l'esprit des suprêmes. Inculquer du Véritable dans le cœur de ces deux imbéciles aurait été chose un tant soit peu censée.. 
Non, mais où vous croyez-vous ? 
Relevez la tête et ramasser cette dignité tombée à terre, pis restez lucides aussi. 
Sur ce point là, on ne peut que débattre sur vos semblants de sentiments.. 
En douter ? Également.


E.J.S { Mad Hatter }.