mardi 5 novembre 2013

#Numéro trois.

« J'aime l'automne. Paradoxalement, il me fait toujours le même effet chaque an qui s'écoule.. »

Il y a désormais deux catégories de personnes qui m'entourent..

 Ceux qui commencent doucement à se lasser de moi, puis les autres qui ont trouvé un but à accomplir, un sens à leur vie présente.

Je ne blâmerais ni les uns, ni les autres. Les premiers n'ont pas torts, ils ont raison, vraiment. Je ne leur en veux pas, je suis seul fautif.. Ils commencent lentement à en avoir marre. Je ne peux les blâmer tant je réalise ce qui peut me mettre en tort. J'ai bien du mal à regarder la vérité de la vie sur certains points, sur la plupart en faite. J'essaye, au fil du temps, de m'améliorer tant bien que mal, mais je préfère la rejeter.. cette foutue réalité. Si avoir peur est être faible, je le resterais pour le restant de mes jours. D'autres vont bientôt réaliser, dans un futur proche, qui je suis réellement, du moins la partie que je laisse entrevoir à ce triste monde. En bref, ils ont vus, voient, ou verront. C'est une certitude, une suite de sens..

Les seconds sont chanceux. Ils l'ont trouvé. Ce but, cet objectif.. celui que je n'ai pas encore découvert à ce jour perdu. Ils l'ont trouvé et j'en suis heureux pour eux. Ils ont réussi là où j'ai échoué. Le trouverais-je, moi aussi.. ? C'est une incertitude. L'écho de ma question demeure encore une résonance continue.. Plus de mille fois que je l'hurle au monde, sans succès.

« L'abandon d'elle et lui ne serait surement pas un regret pour eux, s'ils pouvaient encore ouvrir les yeux et me voir.. »

Alors avec lenteur mais sûreté, ils courent, loin, très loin. Restant paralysé, je ne peux que les regarder. C'est ça. Les observer de loin, tantôt avec le sourire, désireux de leurs bonheurs; tantôt les larmes coulants, avec une amertume tristesse qui ne part jamais vraiment.


Comment l'exprimer clairement aux étoiles.. «La solitude détruit.» Que répliquer de plus..

E.J.S { Mad Hatter }.

















# Numéro deux.

As-tu remarqué ..?

Il en est totalement incapable. D'une faiblesse déconcertante, il ne peux te tenir tête. J'espère que cela te satisfait.. Il n'y a pas de quoi le regarder de haut, avec cet air faussement compatissant, qui ne l'accable que plus, tu me fais de la peine, sincèrement. Tu le fais souffrir, lui aussi. Bien plus que tu ne l'imagines. Réagis un peu ! À trop courir après cet espèce de bonheur voué à l'échec, tu réaliseras tout ce que tu auras naïvement perdu. Je t'en supplie.. je suis persuadé que tu connais aussi bien que moi cette sensation. Ne commets pas ces mêmes erreurs.. Vous en souffrirez tous deux.

Soit. Je me perds. Tu peux aisément y survivre, néanmoins, lui en est totalement incapable. Je te savais aveugle mais imaginais un minimum de compassion envers autrui de ta part. Tu est en train de faire subir ce qui t'as toi-même accablé de douleur. Tu n'en as donc retenu aucune morale..

Triste monde. Ton orgueil te perdra. C'est une certitude absolue.




E.J.S { Mad Hatter }.

Dernière danse.. !

Je la voulais ma dernière danse. Je la voulais. (Kyo)


Alors, entre haine profonde, non-réalisation du fait, anéantissement total, non-croyance de la chose et infinie tristesse, je reste pétrifié, comme paralysé. Incessant combat dans le faible esprit de ma personne, je demeure las, de tout sentiment, de toute émotion. Je suis là, assis, les yeux grands ouverts, le regard perdu, perdu de sa logique, de ses remparts, de son monde car s'écoulant.


Gamin insolent, égoïste, infantile et .. que je suis, je veux que tout se passe selon mon bon vouloir, sans aucun changement compromettant mes décisions; dans le cas où cela ne s'accomplit pas, j'hurle, pleure, cris, supplie, fais un caprice, négocie, marchande, supplie encore, pleure toujours; puis hais, déteste, maudit, m'auto-convaincs d'un contraire bien plus confortable et refuse clair et net la putain de réalité qui s'oppose devant moi. Bah oui. C'est ça la vision d'un enfant. 

Acceptez-la, sales traîtres vous êtes.. ignobles, insensibles, inconscients, incompréhensifs, minables. Vous êtes détestables, et vous m'faites honte. Le pire est peut-être le fait que vous ne vous en rendiez pas compte. C'est triste.. vraiment. 

On ne détruit pas un enfant, qui plus est, de cette façon. Honte à vous. J'prends beaucoup de choses sur moi. Mais là, vous me brisez. Et les fissures deviennent profondes. Le jour où cela viendra à craquer, vous en serez les seuls responsables. 

À quel point j'ai mal.. ? Non, ça bien vous vous en foutez.. !




E.J.S { Mad Hatter }.