vendredi 10 octobre 2014

Analyse humaine. #2

Vous me l'avez enlevée.
Vous et vos convenances à la con. 

Je ne suis plus qu'errant.
Dans ces bâtiments exigüs et vides.
Dont on a vite fait le tour.
Dont le lassement est tellement preste.

Baisse les yeux, tu la vaux pas, et tu la vaudras jamais.
Chaque jour, à chaque fois que ça me reprenait, j'la regardais.
Si tu savais comme ça m'suffisait.
Elle est forte elle, vois-tu ?
Alors tes regards faussements provocateurs, tu t'les gardes.
Et tes mots de travers illusionnaires, ouvre-la même pas. 
T'façon, elle les balayeras d'un geste.
Vous lui êtes tant insignifiants. 
L'est pas comme moi, t'vois ? 
Elle, ne te crains pas. 
Et vous vaux tous, fourbes.

Au début, j'te dis pas.
Son absence, elle se f'sait tellement ressentir.
Chaque minute, d'chaque heure.
D'chaque foutue journée passée entre ces murs.

Mais je suis diablement égoïste, j'la voulais pour moi.
Mais non, elle n'est à personne.
Elle vogue, vole, et s'envole. 
Elle est Libérté. Elle est tout. 

Et j'la regrette éternellement. 

Ils ne t'aiment pas ? 
Mais qu'importe. 
Sont riens, juste le décor.
Je t'aimerais pour deux, trois, cent, mille.

E.J.S { Mad Hatter }.


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